euthanasie

Il n'y a plus de tabou autour de la fin de vie. L'euthanasie de moins en moins un tabou. Les belges optent plus souvent pour l’euthanasie

Traduction libre du néerlandais. Dans notre pays, selon les chiffres que VTM Niews a demandés, cinq personnes meurent chaque jour par euthanasie. Selon les spécialistes, le tabou disparait progressivement. Chez les patients tout au moins. Car les hôpitaux et les médecins refusent encore souvent des demandes. Au lieu de cela, ils proposent la sédation palliative: ils donnent alors tant d’anesthésiant au patient qu'il ne se réveille plus.

Les arguments avancés par ceux qui alimentent la querelle erronée entre soins palliatifs et euthanasie démontrent au contraire que l’euthanasie, au même titre que la sédation palliative, fait partie des soins palliatifs. Deux composantes ultimes.

Il y a 25 ans, les cliniques prétendaient ne pas avoir besoin de soins palliatifs alors qu'aujourd'hui certaines disent ne pas avoir besoin d’euthanasie.  Cela démontre une évolution des mentalités. Les récents débats autour des propositions d’extension de la Loi relative à l’euthanasie ont entretenus, sciemment ou non, une confusion entre  "soins palliatifs" et  "euthanasie". Il en résultait une mauvaise communication autour d’une étape de vie qui concerne avant tout la personne en souffrance et/ou en fin de vie.

En Belgique, au niveau politique, les questions éthiques, dont celles relatives à l'euthanasie, échappent à l'affrontement particratique. Les consciences individuelles s'expriment, pas les fractures politiques ou idéologiques.

A lire, Euthanasie: une extension indispensable et urgente de Béatrice Delvaux dans Le Soir du mercredi woensdag  27 novembre 2013.

Euthanasie: choisir sa mort, mieux vivre sa vie. Eclairage serein et dépassionné, envisageant l'euthanasie non pas comme acte de mort, mais un choix de vie.

Pour rappel, l'article "Euthanasie choisir sa mort" de Carine Anselme et Nicolas Bogaerts - Photo Julie Grégoire, publié dans la revue Psychologies Magazine Belgique, janvier 2013, n° 27, repris dans le présent site.  En 2002, la législation belge dépénalisait l’euthanasie.

Pensées à Edith en ce 03 novembre 2015

Pensées apaisées mais toujours aussi fortes à Edith en ce 03 novembre. C'est une belle journée ensoleillée qui s'annonce. Si belle que les abeilles sortent intensément à la recherche de nectar et de pollen. Une journée ensoleillée où elle aurait apprécié se promener dans les forêts environnantes et vivre intensément cet été indien, ses couleurs, ses musiques, ses parfums... Se promener avec elle furent autant de moments privilégiés durant lesquels il était question de la vie, de notre être humain.

Selon Yves Desmet, Rédacteur en Chef De Morgen, chaque décision de fin de vie est un acte d’humanité, seulement posé en dernier recours.

Traduction libre du point de vue d'Yves Desmet, Rédacteur en chef, De Morgen.be, Opinion, 27 novembre 2013 : «  L’avortement, le mariage homosexuel, l’euthanasie, à chaque fois ce pays a été l'un des leaders dans la reconnaissance de la liberté du choix individuel et de l'autodétermination. A ce sujet, Jean-Luc Dehaene, pourtant l'une des plus grandes icônes de la démocratie chrétienne, concède dans ses mémoires que dans tous ces dossiers son parti avait à avaler une législation qui allait bien au-delà de ce qu’ils estimaient acceptable.

Au Sénat de Belgique, les Commissions réunies de la Justice et des Affaires sociales poursuivent les discussions concernant la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie.

Suivez la rubrique "Réunions de la semaine du  15/7/2013 au " et consultez l'Agenda et le Bulletin de la réunion du Mercredi 17 juillet 2013, à 10h15 - salle M :


Les résistances du personnel soignant pour assimiler l'euthanasie, l’obligation d’orienter le patient vers un médecin réceptif et de transférer le dossier du patient

Des experts ont été entendus lors de la Commission réunie de la Justice et des Affaires sociales du 15 mai 2013 concernant la Loi relative à l'euthanasie.

Concernant les résistances du personnel soignant pour assimiler l'euthanasie, l’obligation d’orienter le patient vers un médecin réceptif et l’obligation de transférer le dossier du patient, ils ont dit :

Souffrances psychiques, suicide et euthanasie. Chemin solitaire, douloureux, atroce, humiliant du suicide. Mourir avec dignité, sereinement entouré ou offrir une dernière chance à la vie ? Combien d'opportunités manquées annuellement en Belgique ?

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