Après une vie pleine de conflits intérieurs, de dépressions et d'autodestructions, Laura, 24 ans, obtient l'euthanasie cet été.
Laura, 24 ans, dépressive profonde depuis sa plus tendre enfance, a obtenu l’autorisation d’être euthanasiée après un long processus et l’accord de trois médecins. Choquant ? Le but est d’éviter un suicide dans des conditions affreuses. Frédéric Soumois, Le Soir, Mardi 7 juillet 2015, p.17. Selon Jacqueline Herremans, présidente de l'Association du droit de mourir dans la dignité (ADMD), la dépression dont elle souffre n'est pas un épisode de dépression réactive comme chacun peut en connaître après une rupture amoureuse, la perte d'un emploi ou la disparition d'un proche. C'est une dépression profonde et résistante à tous les traitements existants. Et non seulement il n'y a rien qui puisse la guérir, mais rien qui puisse atténuer sa douleur. Sinon, ils ne marqueraient pas leur accord pour ce geste. Cela reste le choix des personnes. La décision de l'un ne doit pas l'emporter sur la décision de l'autre...
Euthanasie pour souffrance psychique: comment en arrive-t-on là à 24 ans? RTBF, lundi 06 juillet 2015. Comment, à 24 ans, en arriver à demander l'euthanasie? C'est le cas de Laura qui a décidé de mourir et a obtenu l'autorisation d'être euthanasiée après un long processus et l'accord de trois médecins. La jeune femme qui habite en Flandre vit une souffrance psychique intolérable depuis toujours, malgré une prise en charge médicale.
Laura, 24 ans, mal dans sa peau depuis toujours, a demandé l'euthanasie. RTBF, mardi 23 juin 2015. De Morgen publiait ce samedi un témoignage interpellant, celui de Laura, 24 ans, qui mourra cet été, par euthanasie. La jeune fille vit dans un petit studio quelques jours par semaine, sous la supervision de l’institut psychiatrique où elle séjourne le reste de la semaine. Si elle accueille la journaliste du Morgen en parlant de photographie, l’un de ses hobbies, elle met vite les points sur les i : "J’ai l’air très calme maintenant, mais probablement que tout à l’heure je me roulerai par terre à cause de la douleur que je m’inflige. Mon combat intérieur n’a jamais de fin".
Belgique : 24 ans et en «souffrance psychique», elle obtient le droit d'être euthanasiée. Clémentine Maligorne, Le Figaro, 02 juillet 2015. Le Figaro. En Belgique, l'euthanasie n'est plus un sujet tabou. Toutefois, un cas y fait débat : une femme de 24 ans, souffrant d'une dépression profonde, a obtenu le droit d'être euthanasiée. Une décision que ne comprennent pas certains spécialistes français du cerveau. Laura, 24 ans, prépare ses funérailles. Cette jeune femme, qui vit en Belgique flamande, a obtenu le droit d'être euthanasiée. Une journaliste du quotidien belge flamand De Morgen qui l'a rencontrée, décrit une personne «calme, équilibrée et sûre d'elle» ; une jeune femme qui a des amis, qui aime le théâtre, la photographie et le bon café. Sauf qu'elle dit endurer, depuis sa plus tendre enfance, une souffrance psychique intolérable. «J'ai l'air très calme maintenant, mais probablement que tout à l'heure je me roulerai par terre à cause de la douleur que je m'inflige. Mon combat intérieur n'a jamais de fin», confie-t-elle à la journaliste flamande.
Le monstre qui est en moi ne cesse de grandir. Laura, 24 ans, en bonne santé physique, obtient l'euthanasie cet été. Cette euthanasie mettra fin à sa vie pleine de conflits intérieurs, de dépressions et d'auto-destruction. Simone Maes, De Morgen, le 19 Juin 2015