In the loving memory of Edith

Merci à la Rédaction de HUMO de m’avoir autorisé à publier dans le blog dédié à Edith, une copie pdf de l’article publié dans le HUMO du 12 février 2016 : L'euthanasie controversée de Tine Nys: ses meilleurs amis réagissent au reportage « Ter Zake ».

Je reste sans voix d’étonnement devant l’énorme différence qui existe entre la manière dont les deux sœurs Nys parlent du choix de leur sœur Tine et comment les amis de Tine ont dû réagir à leurs témoignages.

Un processus de deuil suite à la mort d'un être cher ou d’un ami proche reste un processus très difficile avec de nombreux obstacles cachés.

Comment se fait-il que si nombreux furent ceux qui se sont exprimés à charge contre l’euthanasie en cas de souffrances psychiques dans la presse – et le font encore toujours – se faisant unilatéralement l’écho du témoignage des sœurs Nys et si peu au sujet de la réaction des amis de Tine et du point de vue de Tine elle-même ?

Existerait-il un traitement unilatéral de l’actualité ? Même dans mes rêves les plus sombres je n’oserais imaginer cela.

Dans sa lettre à une psychiatre Tine écrit : « Choisir de mourir dans la dignité, est considéré par certains comme une faiblesse; que se serait plus facile que d'endurer avec force et courage et de souffrir. Ce n’est pas aussi faible, je regarde l’obscurité droit dans les yeux, essaye patiemment de faire face à l'incompréhension, je porte également le chagrin de la perte. Ce fut une décision difficile que de jeter, de rejeter mon don le plus précieux, la vie. Fatiguée de vivre, trébuchant sur une route folle. Ça suffit, peu importe comment je pourrais aussi vous décevoir, blesser ou mettre en colère, ce qui n’était vraiment pas l'intention. »

L’avis de Tine, la principale concernée, serait-il aussi peu pris en compte ?

Je laisse le lecteur découvrir lui-même et se faire son idée.