La pilule du suicide attire les Néerlandais

Selon RTBF.be INFO, 4 septembre 2017, sous l'intitulé "La pillule du suicide attire le Néerlandais"  :"Aux Pays-Bas, une association relance le débat sur la fin de vie. Chez nos voisins du nord, on ne parle pas des conditions d'euthanasie, mais plutôt de suicide assisté. L'association "De Laatste Wil" (la dernière volonté) affirme avoir trouvé un moyen de provoquer la mort en une heure, sans nécessiter l’encadrement d’un médecin. Mais aux Pays-Bas, comme chez nous, cet acte est illégal."

Une solution décriée par François Damas, médecin intensiviste à l’hôpital de la Citadelle et ex-membre de la commission euthanasie. "Si on veut que les gens meurent dans de bonnes conditions, ce n’est pas cela qu’il faut leur proposer. On cite des maux de tête, mais on peut imaginer des troubles digestifs, des douleurs abdominales, des vomissements. Si une personne veut mourir dans de bonnes conditions, entourée par les siens, ce n’est pas un tableau à offrir. Je pense que la mort médicalement assistée, comme le prévoit la loi belge et également la loi hollandaise, sont suffisantes à cet égard ".

Comment réagissent les associations belges qui militent pour le droit de mourir dans la dignité? Jacqueline Herremans, présidente de l’association pour le droit de mourir dans la dignité a une position mitigée. " On peut mourir parce que l’on estime que l’on a vécu suffisamment longtemps. Il existe une telle demande en Belgique, que je peux comprendre. Mais le danger est que cela devienne la norme pour la société. Et que l’on prenne la décision, par d’autres dispositions par exemple, d’arrêter le traitement à partir d’un certain âge. Et de considérer que puisqu’il existe des personnes qui estiment à partir de 70 ou 80 ans que leur vie est accomplie, pourquoi encore les soigner? Il faut que cela reste une décision de l’individu et jamais une norme sociétale "

 

Selon 7sur7 du 4 septembre 2017, "Une association prétend avoir trouvé un médicament pour "mourir dans la dignité" en une heure et sans assistance médicale... "Laatste Wil" milite pour le droit de mourir. Son droit absolu: une décision libre, sans conditions préalables, sans maladie incurable ou souffrances inapaisables. L'association néerlandaise rassemble 3.500 personnes, d'une moyenne d'âge de 70 ans, et affirme pouvoir offrir une mort rapide à qui le souhaite. La méthode, non précisée, reste mystérieuse. il s'agirait d'un produit légal, une poudre, "qui provoquerait des maux de tête avant de plonger le sujet dans le coma". Et ce dans l'heure, relate RTBF.be. Or, aux Pays-Bas, comme en Belgique, ce type de "suicide assisté" demeure totalement illégal.

 

A suivre.